Les conflits liés à la terre à l’ère du changement mondial et de la fragilité

Les conflits liés à la terre sont de plus en plus fréquents et complexes, sous l’effet conjugué des bouleversements géopolitiques, du changement climatique, de la perte de biodiversité, de la raréfaction des ressources et de la concurrence croissante pour l’accès à la terre. L’affaiblissement de la coopération multilatérale, la privatisation et la marchandisation croissantes des terres, ainsi que l’essor de technologies telles que la blockchain et les registres fonciers numériques, accentuent encore ces pressions. Ces tendances ont une incidence sur l’accès à la terre, sa gouvernance et sa valorisation, ce qui engendre des tensions aux niveaux local, national et mondial. Les différentes perceptions de la terre – source de revenus et d’identité, atout environnemental ou marchandise – donnent lieu à des revendications et des intérêts concurrents. Les conflits fonciers reflètent aujourd’hui des luttes plus larges pour les droits, la justice et la durabilité. Pour y remédier, il faut adopter des approches inclusives et tournées vers l’avenir qui concilient les priorités sociales, environnementales et économiques. Cela est essentiel non seulement pour les communautés touchées, mais aussi pour la protection de l’environnement et la stabilité mondiale à long terme. 

 Afin de permettre à des intervenant·e·s et à des participant·e·s de tous les fuseaux horaires de prendre part à l’événement, le Forum sur la Terre se déroulera en ligne, en sessions de deux heures: 

• Mardi 25 novembre 2025, 13 h–15 h CET:  

Forces mondiales, tensions locales – Comprendre les facteurs mondiaux à l’origine des conflits fonciers  

• Jeudi 27 novembre 2025, 13 h–15 h CET :  

Conflits sur le terrain – Analyse approfondie : étude de cas par pays  

• Mardi 09 novembre 2025, 13 h–15 h CET :  

Analyse et perspectives – Explorer les tendances et les angles d’approche  

 Depuis 2017, le Forum sur la Terre de l’EPER soulève des questions pertinentes en lien avec les droits d’utilisation des terres des communautés autochtones et traditionnelles. Il met l’accent sur les moyens de renforcer les efforts de ces communautés pour revendiquer et défendre leurs droits et avoir accès à la terre et aux ressources naturelles, en particulier dans le contexte des changements climatiques.