|

Examen Périodique Universel de Cuba : le CETIM souligne les bonnes pratiques en matière de droits des paysan.nes

L’examen périodique universel (EPU) est un mécanisme de protection des droits humains du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Il s’agit d’un processus basé sur l’examen du respect par chaque État membre des Nations unies de ses obligations et engagements en matière de droits humains. Tous les États membres sont évalués par d’autres États, qui peuvent formuler des recommandations sur différentes questions, l’objectif fondamental étant d’aider le pays examiné à mieux protéger et mettre en œuvre les droits humain au niveau national. Les organisations de la société civile dotées du statut consultatif auprès de l’ECOSOC, telles que le CETIM, ont la possibilité de présenter un rapport sur toute question liée à la situation des droits humains, de formuler des recommandations et de plaider pour que d’autres États reprennent ces recommandations et les fassent leurs.

L’État examiné peut alors décider d’accepter les recommandations formulées ou seulement d’en prendre note. S’il les accepte, il sera possible de suivre la mise en œuvre concrète des recommandations. Lors du cycle suivant de l’EPU (tous les 4 ans), le Conseil des droits de l’homme, en collaboration avec les organisations de la société civile, évaluera la mise en œuvre ou non des recommandations acceptées lors du cycle précédent.

Il s’agit d’un mécanisme utile dans la mesure où, dans le cas de l’UNDROP, il permet aux organisations paysannes et de la société civile d’émettre des recommandations sur la mise en œuvre de l’UNDROP et d’assurer un suivi de ce processus, dans le cadre de leurs activités de plaidoyer auprès des autorités publiques.

Nous mettons à disposition ci-dessous le rapport établi par le CETIM sur la mise en œuvre des droits contenus dans l’UNDROP par l’État de Cuba. Il s’agit pour nous d’un bon exemple de l’utilisation du mécanisme de l’UPU pour assurer un suivi des politiques nationales sur les droits des paysan.nes. Dans le cas présent de Cuba, le CETIM reconnaît et encourage les bonnes pratiques concernant ces droits, donnant à voir un exemple de politique mettant en œuvre l’UNDROP pouvant inspirer d’autres États.

A lire également